Né le 28 janvier 1985 à Bayonne, Michaël découvre le golf à l’âge de 6 ans, en compagnie de son frère et de son père. Il commence également le rugby mais délaisse vite le ballon ovale, à neuf ans, pour se consacrer à son swing. 

A 15 ans, une fois son Brevet des Collèges en poche, il arrête ses études pour se focaliser à 100% au golf. Dans les rangs amateurs, Mike est sélectionné à maintes reprises en Equipe de France et par deux fois dans l’équipe européenne continentale. Le Biarrot a notamment remporté la Biarritz Cup en 2003 et terminé deuxième du mérite amateur en 2004. Quelques semaines avant son passage pro fin 2005, l’élève de Jean Lamaison se fait remarquer en remportant l’Open de La Mirabelle d’Or, sur le Alps Tour (3e division européenne) devant tous les professionnels engagés.

En 2006 pour ses débuts pros, « MLV » se classe parmi les cinq premiers du Alps Tour, lui permettant d’accéder au niveau supérieur, le Challenge Tour. Un résultat obtenu notamment grâce à la conservation de son titre à la Mirabelle d’Or.

2007 est l’année de l’envol. Avec huit Tops 6 tout au long de l’année, ce fan du Biarritz Olympique se présente au dernier tournoi, l’Apulia San Domenico Grand Final, avec l’assurance d’accéder au Tour européen. Un record du parcours pour commencer (62), puis un 66 pour finir et remporter son premier titre de la saison. Michaël devient ainsi le premier Français à finir n°1 du Challenge Tour.
Mais pour le Basque, on n’est pas un "vrai professionnel" de golf tant qu’on n’est pas sur le Tour européen, l’élite du Vieux Continent. Et pour ses « vrais » débuts en 2008, Michaël brûle une nouvelle fois les étapes. A mi-saison, il est presque assuré de conserver sa carte pour l’année suivante, pointant aux alentours de la soixantième place européenne. Deuxième de l’Open de Chine, il a également occupé la tête de l’Open d’Irlande, soit l’un des plus prestigieux tournois de la saison. L’Europe découvre alors un joueur atypique, à l’humour décapant et au swing aussi simple qu’efficace. A ce moment, Jean Van de Velde dit alors de lui : « seul le ciel est sa limite ».

La fin de saison 2008 s’avèrera plus délicate, mais tout de même conclue avec quatre top 20 et une 108e place finale sur le Tour. Honorable pour un rookie, mais frustrant pour une « Belette » (son surnom paternel), qui espérait bien mieux.

L’année 2009 sera empoisonnée par une vilaine blessure au poignet, et malgré quelques bonnes performances (10e au Madrid Masters), Mike perd sa carte du Tour. Le retour aux Cartes d’accès n’y fera rien, il faudra reculer d’un cran en 2010. Sa saison se partage entre le Challenge Tour et le circuit européen, mais le déclic tarde à venir, avec trois top 10 « seulement ».

Un nouveau passage par les Qualifying School sera donc nécessaire pour le trublion du golf français. Avec des hauts et des bas, l’aventure continue !